Profora

Profora est un jeune ensemble vocal créé en 2023 et dirigé par Éloïse Magat, étudiante de la classe de direction de chœur su Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon. Les chanteurs et chanteuses le composant viennent des conservatoires de la région lyonnaise et sont en cours de professionnalisation. Profora est une aventure artistique et humaine qui permet à de jeunes étudiants chanteurs de s’investir dans un projet commun, qui grandit en même temps qu’eux, au fil des résidences et des tournées. Sa pratique de l’art choral à voix égales (voix de soprano et d’alto) lui permet de faire découvrir un répertoire parfois méconnu et pourtant illustré par les plus grands auteurs. Sa mise en espace sous les voûtes séculaires de l’abbatiale Saint-Robert lui donnera toute sa dimension.

 

Programme

  • Evening hymn de Purcell
  • Famine song de Culloton
  • O salutaris d’Esenvalds
  • Audi benigne, chant grégorien
  • Turot Eszik A Cigany de Kodaly
  • Lauliku lapsepoli de Tormis
  • Mater patris de Brumel
  • O dulcis amica de Josquin
  • Sub tuum de Charpentier
  • Hotaru koi, trad. du japonais
  • Neige sur les orangers d’Ohana
  • Ave verum de Poulenc
  • Tod und liebe de Gehringer
  • Tota pulchra es de Duruflé
  • Music for a while de Purcell
  • Près du fleuve étranger de  Gounod

 

Billets

Entrée 11€

Tarif réduit 8€

Billets en vente au Bureau d’information touristique de La Chaise-Dieu

(04 71 00 01 16 — lachaisedieu-tourisme@lepuyenvelay.fr)

Traduction des pièces

Evening hymn de Purcell

Now that the sun hath veil’d his light
And bid the world goodnight;
To the soft bed my body I dispose,
But where shall my soul repose?
Dear, dear God, even in Thy arms,
And can there be any so sweet security!
Then to thy rest, O my soul!
And singing, praise the mercy
That prolongs thy days.
Hallelujah!

Maintenant que le soleil a voilé sa lumière
Et souhaité bonne nuit au monde,
Sur le doux lit je déploie mon corps,
Mais où mon âme se reposera-t-elle ?
Cher, cher Dieu, dans tes bras mêmes,
Et peut-il y avoir de sécurité aussi douce ?
Alors à ton repos, ô mon âme !
Et en chantant, loue la miséricorde
Qui prolonge tes jours.
Alléluia !

Famine song de Culloton

Ease my spirit, ease my soul
Please free my hands from this barren soil
Ease my mothe, ease my child
Earth and sky be reconciled

Rain, rain, rain (rain)
Weave, my mother, weave, my child
Weave your baskets of rushes wild

Out of heat, under sun
Comes the hunger to everyone
Famine’s teeth, famine’s claw
On the sands of Africa

Apaise mon esprit, apaise mon âme
S’il te plaît libère mes mains de ce sol stérile
Soulage ma mère, soulage mon enfant
La terre et le ciel se réconcilient

Pluie
Tisse, ma mère, tisse, mon enfant
Tissez vos paniers de joncs sauvages

Hors de la chaleur, sous le soleil,
Viens la faim pour tout le monde
Les dents de la famine, la griffe de la famine,
Sur le sable d’Afrique

O salutaris d’Esenvalds

O salutaris Hostia,
quæ cæli pandis ostium,
bella premunt hostilia,
da robur, fer auxilium.
Uni trinoque Domino
sit sempiterna gloria,
qui vitam sine termino
Nobis donet in patria. Amen

Ô salutaire Hostie,
qui ouvrez la porte du ciel,
des guerres violentes nous pressent,
donnez-nous force et secours.
Au Seigneur unique et trinitaire,
Soit la gloire à jamais !
Qu’il nous donne dans la patrie,
la vie sans terme. Amen

Audi benigne – chant grégorien

Audi, benigne conditor,
Nostras preces cum fletibus,
In hoc sacro jejunio
Fusas quadragenario.

Scrutator alme cordium,
Infirma tu scis virium :
Ad te reversis exhibe
Remissionis gratiam.

Multum quidem peccavimus,
Sed parce confitentibus :
Ad laudem tui nominis
Confer medelam languidis.

Concede nostrum conteri
Corpus per abstinentiam
Culpæ ut reliquant pabulum
Jejuna corda criminum

Præsta beata Trinitas ;
Concede, simplex Unitas,
Ut fructuosa sint tuis
Jejuniorum munera

Écoute, ô Créateur très bon
notre prière avec nos pleurs
qu’en sacrifice nous t’offrons
au temps béni de ce carême.

Ô toi qui peux sonder les cœurs
tu sais notre fragilité
puisque nous revenons à toi
montre ta grâce, oublie nos dettes.

Oui, nous avons beaucoup péché ;
mais pardonne à qui se repent,
et, pour la gloire de ton nom,
aux défaillants porte remède.

Faites que la résistance de notre corps
Soit abattue par l’abstinence,
Et que notre cœur soumis à un jeûne
Spirituel ne se repaisse plus du péché

Ô bienheureuse Trinité,
accorde, ô parfaite Unité,
que ces jours de renoncements
soient fructueux pour tes fidèles.

Turot Eszik A Cigany de Kodaly

Túrót eszik a cigány, duba
Veszekedik azután, lëba,
Még azt mondja pofon vág, duba,
Vágja biz a nagyapját, lëba.

Csipkefa bimbója
kihajlott az útra,
Rida, rida, bom, bom, bom,
Kihajlott az útra.

Arra ment Jánoska,
szakajt egyet róla,
Rida, rida, bom, bom, bom,
Szakajt egyet róla.

Le tzigane mange du fromage blanc, ohé,
Et cherche noise à tout le monde après, holà
Il prétend même me gifler, ohé
Qu’il aille donc gifler son grand-père, ohé.

Un bouton d’églantier
penche au-dessus du chemin,
Hop-là, tralala, deri, dera,
Penche au-dessus du chemin.

Jean vient à passer par là,
Et en cueille un brin,
Hop-là, tralala, deri, dera,
Et en cueille un brin.

Lauliku lapsepoli de Tormis

Kuima ol’li väikokõnõ al’leaa, al’leaa,
kas’vi ma sis kaunikõnõ
ol’li üte üü vannu
pääle katõ päävä vannu
imä vei kiigu kesä pääle
pan’de hällü palo pääle
pan’de par’dsi hällütämmä
suvolinnu liigutamma
par’dsi ol’le pal’lo sõnnu
suvõlinnul liia’ laalu’
par’ts sääl man mul pal’lo lauli
suvõlindu liiast kõnõli
säält mina lat’s sis laulu ope
ul’likõnõ sõna’ osasi
kõik mina pan’ni papõrihe
kõik mina raiõ raamatuhe
selle minol pal’lo sõnnu
selle laajalt laalu viisi.

Autrefois j’étais juste tout petit,
Puis j’ai très bien grandi
Et j’étais âgé d’une nuit.
Après deux jours, ma mère
A emmené mon berceau
Dans un champ en jachère.
Elle a mis le berceau dans le champ
Et y déposa un canard pour me réconforter
Et un oiseau pour le bercer.
Le canard avait beaucoup de mots,
Et l’oiseau d’été avait beaucoup à dire.
Les deux chantaient beaucoup pour moi.
Là, enfant, j’ai appris des chansons
et beaucoup de mots.
Tout cela, je l’ai mis sur du papier,
je l’ai gravé dans un livre.
Dans ce livre j’ai beaucoup de mots,
Dans ce livre, j’ai beaucoup de chansons

Mater patris de Brumel

Mater patris et filia,
mulierum laetitia
stella maris eximia,
audi nostra suspiria.
Regina poli curiae,
mater misericordiae,
in hac valle miseriae
Maria, propter filium
confer nobis remedium.
Bone Jesu, Fili Dei, nostras
preces exaudi;
et precibus nostris
dona nobis remedium. Amen.

Mère et fille du père,
Source de joie des femmes
Étoile de la mer
Entends nos soupirs.
Reine de la cour de la voûte céleste
Mère de miséricorde,
Dans cette vallée de misère
Marie, par son fils
nous donne la guérison.
Bon Jésus, fils de Dieu,
Exauce nos prières
 Et par elles,
Donne-nous la guérison. Amen

O dulcis amica de Josquin

O dulcis amica dei
Rosa vernans,
Stella decora
Tu memor esto mei
Dum mortis venerit hora.

Ô douce amie de Dieu,
Rose qui fleurit,
Belle étoile
Souviens-toi de moi
Jusqu’à ce que l’heure de la mort arrive.

Sub tuum de Charpentier

Sub tuum præsidium confugimus,
sancta Dei Genetrix ;
nostras  deprecations
ne despicias in necessitatibus ;
sed a periculis cunctis
libera nos semper,
Virgo gloriosa et benedicta

Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous  réfugions,
Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières
quand nous sommes dans l’épreuve,
mais de tous les dangers,
délivre-nous toujours,
Vierge glorieuse et bénie.

Hotaru koi, trad. japonais

Ho, ho hotaru koi, –
Atchi no mi zu wa nigai zo Kotchi no mizu wa amai zo – Ho, ho hotaru koi,
Ho ho, yama mi chi koi
Hotaru no otosan kanemochi da
Dori de oshiri ga pikapika da
Ho, ho hotaru koi
Yama michi da
Hiruma wa kusaba no tsu yu no kage-yoru wa ponpon taka chochin –
Tenjiku agari shitareba, tsun  bakura –
Ni sarawarebe –
Ho, ho hotaru koi, –
Atchi no mi zu wa nigaizo –
 Ho, ho hotaru koi
Kot chinomi zu wa a maizo –
Ho, ho hotaru koi
Yama mi chida
Ando no hikari luz
 O chotto mite, koi –
 Ho ho hotaru koi
Ho, ho, yama mi chikoi,
Ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho

Ho, viens, luciole,
il y a de l’eau qui est amère à goûter,
viens, voici un peu d’eau qui est agréable à goûter;
ho, luciole, ho, en haut de ce sentier de mon- tagne.
Papa luciole l’a rendu riche, de sorte qu’il a reçu beaucoup d’argent,
pas étonnant donc que sa queue luise dans l’obscurité.
Dans la journée, il se cache dans les brins d’herbe couverts de rosée,
mais dans la nuit, sa lanterne brûle en bril- lant.
Malgré cela nous avons volé tout le chemin depuis l’Inde, zzz!
et ces moineaux qui avaient décidé de nous avaler.
Regarde! vois un millier de lanternes scintil- lant dans le noir,
en haut de ce sentier de montagne.

Neige sur les orangers de Ohana

Que serenina cae la nieve
Ea, ea, ea, duerme te mi bien
Tanto ha nevado que hasta
los naranjales Han florecido,
Pino verde.

Que la neige est sereine
Ea, ea, ea, endors-toi mon trésor
Il a tant neigé, qu’il semble que les oran gers sont en fleurs.
Ils sont en fleur les pins verts.

Ave verum de Poulenc

Ave verum Corpus natum de Maria Virgine :
Vere passum, immolatum in cruce pro homine :
Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine :
Esto nobis prægustatum mortis in examine.
O Jesu dulcis ! O Jesu pie ! O Jesu Fili Mariæ

Salut, vrai Corps né de la Vierge Marie,
qui as vraiment souffert, immolé sur la croix pour l’homme.
Toi dont le côté percé laissa couler de l’eau et du sang,
sois notre viatique à l’heure de la mort.
Ô doux Jésus ! Ô bon Jésus ! Ô Jésus, Fils de Marie.

Tod und liebe de Gehringer

Stark wie der Tod ist die liebe
Hart wie die Hölle
Ihr Eifer
Ihre Glut ist feurig
Und eine Flamme der Herrn

L’amour est fort comme la mort
Dur comme l’enfer
Votre ardeur
Leurs braises sont ardentes
Et une flamme du Seigneur.

Tota pulchra es de Duruflé

Tota pulchra es, Maria.
Et macula originalis non est in te.
Tu gloria Jérusalem. Tu lætitia Israel.
Tu honorificentia populi nostri

Tu es toute belle, Marie.
Et la faute originelle n’est point en toi.
Toi qui es la gloire de Jérusalem, la joie d’Israël.
Toi qui es l’honneur de notre peuple.

Music for a while de Purcell

Music for a while
Shall all your cares beguile.
Wond’ring how your pains were eas’d
 And disdaining to be pleas’d
Till Alecto free the dead
From their eternal bands,
Till the snakes drop from her head,
And the whip from out her hands.

La musique un moment,
Trompera tous vos tourments.
Vous vous étonnerez de voir vos douleurs  soulagées,
Et ne daignerez être satisfaits,
Jusqu’à ce qu’Alecto libère les morts
De leurs liens éternels ;
Jusqu’à ce que les serpents
tombent de sa  tête,
Et le fouet de ses mains.

Près du fleuve étranger de Gounod

Près du fleuve étranger conduits par nos vainqueurs,
nous nous sommes assis lassés de tant d’alarmes.
Ton souvenir Sion a vibré dans nos cœurs
et nous tournons vers toi nos yeux remplis de larmes !


Au saule incliné sur le bord,
notre harpe qui se balance,
mêle à nos pleurs dans le silence,
la voix de son plaintif accord.


Au sein de leurs impures fêtes
parmi leur autels détestés,
nos tyrans nous ont dit :
chantez, chantez, les chants sacrés de nos prophètes.


Seigneur, sous ce joug odieux,
séparés de nos lois antiques,
comment chanter tes saints cantiques,
loin du temple de nos aïeux. Jérusalem, chère patrie.


Que mon sang se glace en mes doigts,
que ma lèvre reste sans voix.
Jérusalem, Jérusalem, Jérusalem !
Que ma lèvre reste sans voix.
Jérusalem, si je t’oublie.
Malheur à toi, fille de Babylone !
Nous fuirons ton impur séjour
et l’éternel brisant ton trône
fera pâlir ton dernier jour !


Tes ennemis, dans leur colère,
viendront de leurs bras triomphants,
à tes yeux briser sur la pierre
le front maudit de tes enfants.
Malheur à toi, fille de Babylone.

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